lundi 25 avril 2005

Patientons un peu avant l'orage.

Bonjour les amis,

n'ayant rien de passionnant à dire, je me contenterai ce soir de recopier les idées des autres :

- "La théorie c'est la vie quand tout est possible. Elle cesse d'exister dès qu'elle se trompe, et se trouve rejetée dans l'ennui, dans l'effet de spectacle. La théorie quand elle existe est donc certaine de ne pas se tromper. C'est un sujet vide d'erreur. Rien ne l'abuse. La totalité est son unique objet. La théorie connaît la misère comme secrètement publique. Elle connaît la publicité secrète de la misère. Tous les espoirs lui sont permis. La lutte de classe existe." (J-P Voyer, Reich mode d'emploi, 1971). Trop optimiste peut-être, mais beau.

- "Rien n'est plus surprenant pour ceux qui considèrent les affaires humaines avec un œil philosophique que de voir la facilité avec laquelle les plus nombreux sont gouvernés par les moins nombreux et d'observer la soumission implicite avec laquelle les hommes révoquent leurs propres sentiments et passions en faveur de leurs dirigeants. Quand nous nous demandons par quels moyens cette chose étonnante est réalisée, nous trouvons que, comme la force est toujours du côté des gouvernés, les gouvernants n'ont rien pour les soutenir que l'opinion. C'est donc sur l'opinion seule que le gouvernement est fondé et cette maxime s'étend aux gouvernements les plus despotiques et les plus militaires aussi bien qu'aux plus libres et aux plus populaires." (D. Hume - cité par P. Bourdieu, Raisons pratiques).

Bonnes nuits.

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