mercredi 21 septembre 2005

Comme disait M. Giscard :

"Au revoir."



L'auteur de ces lignes quitte le pays de son cœur et de sa langue pour une durée de trois semaines, afin d'aller prendre un repos, si ce n'est mérité, au moins fort conseillé. Pourquoi le cacher ? Il part bronzer.

Il se permet de demander à Al-Qaeda comme aux compagnies d'"avions-poubelles" de ne pas le prendre pour cible. Certes, quitte à y passer, on pourrait estimer qu'il est un petit peu plus... disons un peu moins miteux de mourir avec des guerriers que victime du grand capital ; certes aussi le monde ne risque pas de s'arrêter en route si AMG et 200 autres bipèdes sans plumes sont réduits en cendres dès ce soir - mais, entre nous, rien ne presse.

L'auteur devrait donc se taire pendant trois semaines. L'inhumanité de cette perspective, pour lui comme sans doute pour ses lecteurs, lui a rappelé cette phrase de Guy Debord : "Dans un monde unifié, on ne peut s'exiler." - peut-être un cyber-café me permettra-t-il de suivre les humeurs et théories d'autres bloggeurs, voire de ramener ma fraise en avance sur ces prévisions.

D'ici là, je profite de l'occasion pour remercier chaleureusement tous ceux qui prennent la peine de me lire, même de temps à autre, même pour me trouver con.

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