mardi 1 août 2006

J'ai décidé de dissoudre l'Assemblée nationale.

Le café du commerce connaît quelques problèmes informatiques (le Mossad, très certainement), lesquels risquent de l'obliger dans les semaines à venir à mendier des connexions wi-fi ici et là. Je m'excuse donc par avance si je ne vous sers pas autant d'alcool que d'habitude ou si je tarde à répondre à mes correspondants.

D'autres continuent de travailler, heureusement. Je trouve chez DeDefensa ce diagnostic :

"L’époque n’est absolument pas “les Anciens contre les Modernes”. L’échec de la modernité est aujourd’hui un constat apocalyptique, nullement une opinion. Pour la première fois depuis que des Modernes existent et tiennent évidemment le haut du pavé en matière d’influence et de publicité, imposant ainsi une façon de penser dont il est dangereux de déroger, — pour la première fois, donc, le débat est celui-ci : devant le naufrage titanesque des Modernes, comment conserver quelques-uns de leurs choix qui restent utiles et les marier avec un inévitable retour des Anciens ? Comment conserver ce qui doit l’être d’une modernité pulvérisée pour l’adapter au nécessaire retour de la tradition ? La réponse n’est nullement évidente et il y a fort peu d’espoir, si elle était trouvée, qu’elle puisse être rencontrée. Pour ce cas [un discours de Tony Blair], seule nous importe la question qui indique à ceux qui croient à une bataille entre Anciens et Modernes qu’ils ont encore la tête dans le XIXe siècle."

Qui dit mieux ?

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