lundi 25 décembre 2006

Noël vécu.

Je suis de bonne humeur ce matin, il y a des matins comme ça... Il faut dire qu'en finissant une bouteille de fort goûteux haut-médoc hier soir (dicton de Noël : Qui s'endort avec du bon haut-médoc / Ne se réveille pas la tête en toc), sans une seule pensée pour ces salauds de SDF qui selon certaine devraient nous empêcher de réveillonner tranquillement, j'ai pu assister de ma fenêtre au délassement d'un jeune de passage dans le quartier, ouvrant la voiture d'un voisin à l'aide d'un instrument contondant, fouillant pour voir s'il n'y avait rien à piquer (apparemment, rien), puis, voyant que les deux amis avec lesquels il se promenait s'étaient prudemment éloignés de lui, revenir vers eux avant que je n'aie fini de délibérer en moi-même sur l'intérêt de me coltiner pendant de longues minutes le standard de la police en ces temps de sous-effectifs sarkozyens, les apostrophant d'une voix sonore, largement audible depuis mon dernier étage hyper-sécurisé : "Sur le Coran, vous êtes vraiment des baltringues !"

Bref, nous n'avons pas fini de nous amuser. Pays merveilleux, monde enchanté. On critique Noël, mais tout le monde y trouve de quoi s'amuser. Sauf peut-être mon voisin, mais bon, sa voiture est toujours là à l'heure où j'écris (et, puis, comme le dit la sagesse populaire : Qui s'endort avec une caisse de chiotte / Se réveille la tête en compote).

Et comme d'habitude dans les histoires vraies, la morale, si morale il y a, ne vient pas de la seule réalité.

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