mercredi 20 février 2008

Jawohl, mein General.

aida_a


Un petit mot en passant (s'enrichir est agréable, mais prend du temps) pour signaler la parution du dernier numéro de la revue Eléments, consacré à l'Europe, numéro riche et intéressant (où la mégalomanie d'Alain de Benoist n'a d'ailleurs pas l'air de se calmer, mais faisons comme si nous n'avions rien vu), où vous serez en terrain quelque peu connu, puisque l'on y trouve des articles de M. Cinéma - qui n'aime pas Douglas Sirk, c'est un scandale sans nom -, une interview du Stalker par le même M. Cinéma, Stalker chez qui l'on trouve aujourd'hui une recension quelque peu confuse mais non sans aperçus (notamment vers Emmanuel Berl, qu'il faudra bien explorer un jour) de ce numéro...

J'y ai découvert aussi un sociologue italien (catholique, ça change un peu dans cet univers « païen ») qui semble valoir la peine d'être lu, Carlo Gambescia (mais qui aurait pu s'épargner en fin d'interview son gros coup de lèche à Alain de Benoist : "penseur exceptionnel", "géant sur les épaules duquel les générations futures d'intellectuels non conformistes pourront monter pour regarder très loin", désolé d'insister là-dessus, ce genre de moeurs m'exaspère).


film03

Viva Italia...


Je me contente de deux citations de Charles de Gaulle trouvées par A. de Benoist, la première de 1964, la seconde de 1961 :

"Mais quelle Europe ? C'est là le débat (...) Suivant nous, Français, il s'agit que l'Europe se fasse pour être européenne. Une Europe européenne signifie qu'elle existe par elle-même et pour elle-même, autrement dit qu'au milieu du monde elle ait sa propre politique. Or, justement, c'est cela que rejettent, consciemment ou inconsciemment, certains qui prétendent cependant vouloir qu'elle se réalise. Au fond, le fait que l'Europe, n'ayant pas de politique, resterait soumise à celle qui lui viendrait de l'autre bord de l'Atlantique leur paraît, aujourd'hui encore, normal et satisfaisant." - salopes !

"L'Europe intégrée où il n'y aurait pas de politique se mettrait alors à dépendre de quelqu'un du dehors qui, lui, en aurait une."


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