dimanche 2 mars 2008

"Somehow..."

La crise des subprimes expliquée en anglais et en neuf minutes. Et l'on dira encore que nous vivons dans un monde désenchanté. Pour le répéter encore une fois : il s'agit surtout d'un monde mal enchanté, d'un monde de mauvais magiciens (et d'apprentis sorciers). La preuve par le raisonnement et l'humour.









(Ajout le lendemain.)
De retour de quelques jours de repos, je m'étais promis de ne pas écrire sur N. Sarkozy, malgré ses frasques récentes. Il faut tout de même souligner le côté Ségolène Royal du bonhomme ("Les droits de l'homme, c'est d'abord les droits des victimes", cité de mémoire), ainsi que, comme semblait le prouver un article publié dans Libération il y a quelques jours, son attachement anti-catholique aux "nouvelles spiritualités", sur le mode : peu importe à quoi l'on croie, l'important est que l'on croie à quelque chose. (Ce que l'on peut compléter par l'aspect "culte des morts" de sa proposition débile sur la mémoire de la Shoah.) C'est encore pire que la fable de l'unité des trois monothéismes ! Ce n'est pas, de ce point de vue, de la droite, décomplexée ou non (les complexes de la droite, tout de même, je ne la savais pas si pudique...), c'est à la fois Big Mother (un peu) et New-age (un peu beaucoup). Il y a tromperie sur la marchandise. Bien fait. Il delitto mio non è.

Le maître donne des liens intéressants sur N. Sarkozy. Je rajoute cette belle analyse de M. Defensa, claire et, si j'ose dire, "sociologique". Pour l'instant, tout se passe comme si la société française (y compris à droite, cf. les candidats UMP qui jouent à fond la carte du "local") rejetait le sarkozysme (son idéologie et son aspect "bande de petites frappes") comme une excroissance à extirper aussitôt que possible. Encore plus de quatre ans à tirer, les gars ! - D'un autre côté, le libéral en moi se dit que ce qui peut arriver de mieux - ou de moins pire - à un pays occidental de nos jours, est que les hommes politiques y laissent en paix les gens et les laissent faire ce qu'ils savent faire. Wait and see !

Et c'est ainsi que Sarkozy est grand (et pauvre, et con, et bien sûr pauvre con).

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