jeudi 6 novembre 2008

Faites passer. (Réécrit et complété le samedi 8.09)

Juste pour signaler que J.-P. Voyer a mis en ligne et commenté le texte de Vincent Descombes que je vous recommandais l'autre jour, et que cela vaut évidemment la peine d'être lu.

Les précisions et ajouts accumulés depuis que j'ai pour la première fois signalé ce commentaire en augmentent l'intérêt - dissipant au passage une ambiguïté sur la mise en ligne par le maître de textes de Hume et Kripke, mise en ligne qui (message personnel) avait inquiété certain(s) de ses lecteurs.


Par ailleurs, ça bouge au MAUSS : il y a quelques semaines un certain François Gauthier avait critiqué le dernier livre de Camille Tarot, Le symbolique et le sacré. Théories de la religion. Le dit Tarot lui répond, et c'est dans les deux cas très intéressant. Si nos auteurs ne perdaient pas un peu trop de temps en polémiques et façons de coqs, ce serait encore mieux, mais on ne refera pas la nature humaine. Quoi qu'il en soit, avec du Gauchet, Durkheim, Mauss, Lévi-Strauss, Girard, Bataille et même un peu de Wittgenstein, on est ici dans un terrain connu - et qui mérite encore et toujours d'être mieux défriché. (Je regrette quant à moi l'absence de Muray, dont certaines idées auraient pu éclaircir le débat.) Bref, de bonnes choses à lire si votre copine vous a largué.


P.S. : je ne souhaitais pas extraire de citations de ces deux textes, qui valent autant par leur ensemble et la confrontation de l'un avec l'autre, que par d'éventuels « morceaux de bravoure », mais je ne raterais tout de même pas l'occasion d'applaudir M. Camille Tarot lorsqu'il écrit sur la fin de son texte que "la longue durée est une conséquence de la neutralité axiologique" ; j'ajouterais même qu'elle en est aussi une cause. On ne peut juger à peu près intelligemment des évolutions que sur la longue durée. A charge de ne pas se noyer dans la généralité.

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