mardi 7 février 2012

État des lieux.

Céline Appel

(Lettre de Céline parue en couverture du journal L'appel, n°40, 4 décembre 1941. Je frime un peu avec cette belle pièce de collection, et pour que ceux qui n'ont rien à faire de ce qui suit n'aient pas tout perdu en passant par ici...)


Résumé des épisodes précédents :

- le jeudi 26 janvier, dans la quatrième partie de son entretien du mois de janvier, Alain Soral s'en prend à Marc-Édouard Nabe, l'attaquant principalement d'un point de vue politique, non sans lancer quelques piques d'ordre général sur les « littéraires », piques dont la teneur et les présupposés plus ou moins explicites me semblent erronés. Je me dis qu'il faudra y revenir.

- le jeudi 2 février je m'attelle à cette tâche, facilitée par la découverte, juste avant de me mettre au boulot, du texte de Laurent James, paru la veille et consacré aux aspects politiques des charges de A. Soral contre M.-É. Nabe. Cela me permet de me consacrer sur l'aspect de la question qui m'intéresse le plus. Je mets en ligne mes idées en début d'après-midi.

- le lendemain je pense (je ne m'en souviens plus précisément), Jean-Pierre Voyer me signale discrètement et opportunément qu'une de mes thèses est une réminiscence - en l'occurrence tout à fait inconsciente et involontaire - d'une maxime du Prince de Ligne, avant de mettre un lien vers mon texte et celui de Laurent James.

Dans le même temps, nos deux textes se trouvent recommandés sur le "site des lecteurs de Marc-Édouard Nabe". Dans un premier temps, j'y suis qualifié de « proustien » et associé au « nabien » Laurent James.

- samedi 4 janvier au matin, j'apporte quelques compléments à mon texte : je clarifie un passage mal construit, précise ensuite quelques points. Comme il est de coutume à ce comptoir, ces ajouts sont dûment signalés en tant que tels.

- samedi soir, rentrant du turbin, je découvre dans les commentaires de mon texte une information laissée par Marc-Édouard Nabe depuis son compte Twitter, m'informant qu'il y a déposé un lien vers mon texte. Le temps d'aller constater que c'est bien le cas, je le remercie, toujours en commentaire.

- samedi soir toujours, mais bien plus tard, je découvre que le lien ne figure plus sur le compte twitter de MEN, et que l'on me recommande maintenant, sur le "site des lecteurs", par une annonce au ton mi-figue mi-raisin : "Arnaud M. Genevois se creuse trop (ou pas assez) la tête." (C'est la version comportant les ajouts du samedi matin qui est retranscrite sur ce site.)


Message codé, mais tellement codé qu'il ne m'est guère possible de le comprendre, même en me creusant, un peu, beaucoup, ou trop la tête... Diverses hypothèses me sont depuis passées par l'esprit, qu'il serait aussi fastidieux qu'inutile d'énoncer. Quelque chose n'a pas plu à M.-É. Nabe, que ce soit à la relecture de mes hypothèses ou à la découverte des ajouts, et à modifié son sentiment d'ensemble sur mon texte. - Bref : je mets tout cela au clair aujourd'hui sous la forme d'un post, pour deux raisons :

- permettre aux visiteurs qui n'ont pas tout suivi de comprendre ce qui s'est passé pour cette histoire de tweet, puisqu'en l'état actuel des choses ce qu'on trouve dans les commentaires de mon texte est difficilement compréhensible ;

- me faire un aide-mémoire de l'enchaînement de ces événements, pour le cas où j'aurais besoin d'y avoir recours un jour.

Voilà, ceux que cela intéresse, et même quelques autres, en savent maintenant autant que moi.

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