mercredi 30 mars 2016

A nos amours ! (Principes d'une révolution nationale réussie, I).

Elle serait encore plus relapse aujourd'hui.


"Ne croyons pas avoir touché le fond. Le pire est toujours possible. Nous descendons toujours." (Jean Madiran, il y a trente ans...)


Un point s'impose. Il y a plus de trois ans, ayant le sentiment que tenir ce comptoir finissait par m'être plus nuisible que profitable, je décidai de le fermer, me contentant depuis d'envoyer un signe de vie de temps à autre. La découverte de l'oeuvre de Bonnard à la fin de l'année 2014 me permettant de vous communiquer certaines réflexions, la plupart personnelles, par le biais d'un styliste nettement plus doué que moi.

Vinrent alors les attentats de novembre 2015. La consternante irresponsabilité des hommes de pouvoir français, d'une certaine façon couronnée par ces attentats, apogée - pour l'heure - de décennies de soumission de la France à, d'une part, tout ce qui n'est pas elle, d'autre part, tout ce qu'il y a de plus bas en elle, cette irresponsabilité, aux tendances de surcroît de plus en plus dictatoriales, avait de quoi me pousser à reprendre la lutte, à ma modeste échelle. Mais un autre phénomène a joué, auxquels peut-être mes rares lecteurs (j'en profite pour préciser que si je me mets à râler sur la minceur de mon lectorat, ce n'est pas parce que je me serais mis à y attacher une importance narcissique, mais parce que je me sens plus dans l'urgence et dans l'action que ce n'était le cas auparavant) ont été sensibles depuis que je suis revenu régulièrement aux affaires. C'est cette évolution que je souhaitais clarifier aujourd'hui, avant que d'aller plus loin.

On peut la résumer par son caractère le plus manifeste : alors que les femmes nues et accueillantes composaient l'ordinaire de l'iconographie ici utilisée, elles ont cédé la place à des vierges, souvent des Saintes Vierges. - Le fait est que le lecteur déjà ancien de Boutang et de Chesterton que je suis a continué à enrichir sa connaissance du christianisme et du catholicisme durant ces derniers mois et qu'il lui a bien fallu constater que le corpus doctrinal du catholicisme - d'avant Vatican II s'entend, j'y reviens plus bas -, d'une part et pour le dire vite n'était pas une théorie de pédés, d'autre part apportait nettement plus de réponses et d'éléments d'analyse que je ne pouvais l'imaginer aux questions que la dégringolade actuelle suscite.

Depuis la Révolution française jusqu'à l'avènement de la République en France, les catholiques ont eu le temps et les moyens de réfléchir aux causes lointaines de ces événements. De l'abbé Barruel à Mgr Delassus en passant par la Revue internationale des sociétés secrètes et les encycliques papales sur le sujet, ils ont amassé une documentation, aujourd'hui actualisée par quelqu'un comme Pierre Hillard, une documentation qui seule permet d'expliquer aussi bien le sionisme que Vatican II, l'homosexualité expliquée aux enfants que l'immigration massive, les curés pédophiles que les instituteurs pédophiles (et pourquoi ceux-ci sont nettement moins scandaleux que ceux-là, même s'ils sont plus nombreux), l'absence de révolte des gouvernants, notamment européens, par rapport au rouleau compresseur capitaliste, etc. Je dis que les catholiques traditionnalistes sont les seuls à avoir toutes ces clés, parce que, si dans d'autres corpus de valeur, comme ceux de la Nouvelle Droite d'un côté, d'Étienne Chouard, de Jean Bricmont et de certains héritiers du Foucault de Surveiller et punir de l'autre, on peut trouver beaucoup d'analyses intéressantes, ces catholiques n'ont pas de rivaux sérieux lorsqu'il s'agit d'articuler raisons philosophiques et sociologiques, et analyses des mouvements, personnes et sectes qui ont propagé et continuent à propager des idées qui dès l'origine se trouvaient (et se trouvent encore) principalement dirigées contre eux.

- La Nouvelle Droite a moins de raisons de s'intéresser aux sectes juives et maçonniques, qui attaquent une Église qu'elle-même n'aime pas. D'où qu'elle soit plus intéressante sur les aspects philosophiques de la modernité que sur certaines modalités concrètes d'action de cette modernité, et qu'elle ait quelque peine me semble-t-il à opposer un point de vue cohérent au point de vue lui très cohérent, au moins en pratique, de ces sectes. Quant aux gauchistes libertaires intelligents comme É. Chouard et J. Bricmont, je pense qu'ils sont aussi "maçonnisés" spirituellement que j'ai pu l'être pendant longtemps et ne pensent pas à aller chercher du côté du catholicisme des réponses aux questions qu'ils se posent. Ajoutons que, si l'extrême-droite est en train de basculer par certains aspects du côté d'un sionisme anti-arabe, la gauche, elle, a toujours peur de parler de "sectes juives et maçonniques", comme si c'était déjà là de l'hitlérisme.

Eh bien non ! Je ne vais pas partir aujourd'hui dans de grandes démonstrations, mais s'il y a des choses sûres, c'est que les francs-maçons ont toujours été avant tout anti-catholiques, et qu'ils se sont alliés, pour abattre et infiltrer l'Église, à des juifs, lesquels, il faut le rappeler aux innocents, professent une religion dans laquelle le Christ fait à peu près figure d'ennemi public numéro 1, fût-il un charlatan décédé une bonne fois pour toutes - ce dont tous ces gens ne doivent d'ailleurs pas être si sûrs, vu leur acharnement contre ladite figure. - Cela, dois-je le préciser, n'implique pas que tous les Juifs soient partie prenante de ces actions contre l'Église et sa fille aînée (ou, ce qu'il reste de l'Église et ce qu'il reste de sa fille aînée) la France.


Djihadistes féminines ?


C'est ici qu'il faut évoquer Vatican II. Il y a quelque chose d'évident au novice que je suis, précisément parce qu'il est novice et voit les choses de l'extérieur : c'est avec Vatican II que le catholicisme, pour reprendre l'expéditive terminologie utilisée plus haut, devient une religion de pédés, celle que nous avons connus étant gamins, avec ces vieux tremblotants qui passent leur temps à s'excuser de tout et de rien et de rechercher le "dialogue" avec n'importe qui sur n'importe quel sujet, au lieu de donner l'impression qu'ils croient à quelque chose, et que ce quelque chose - une bonne nouvelle... - doit être annoncé au monde entier. (Boutang remarquait que depuis la Révolution l'Église avait commis l'erreur stratégique de se concentrer sur sa "clientèle" féminine et enfantine, ce qui avait déjà contribué à donner une image par trop féminisée de la religion catholique.)

(De là que des gens comme Jean-Pierre Voyer ou votre serviteur aient pu à un moment éprouver une certaine fascination, si ce n'est pour l'Islam, au moins pour certains guerriers musulmans. A ce sujet, je n'ai pas relu le texte que j'avais écrit dans le temps contre Maurice Dantec. Je pense que le parti pris sioniste de Dantec avait contribué à me voiler la valeur de certaines de ces critiques contre l'Islam. Aujourd'hui, je suis très confortablement (théoriquement parlant, parce que cela risque de devenir une position difficile à défendre dans la France de 2016...) anti-sioniste et anti-Islam : une fois qu'on est les deux à la fois, si j'ose m'exprimer ainsi, on s'aperçoit que c'est très facile, et qu'être anti-Islam n'amène pas à changer d'avis sur la réalité des crimes perpétrés par les Israéliens sur la personne des Palestiniens.)

J'ai dit que je voyais les choses de l'extérieur - ce qui m'évite d'ailleurs les troubles de conscience des catholiques pratiquants vis-à-vis de Vatican II et de ses effets. Bien que baptisé je ne suis en effet pas croyant - et n'ignore pas que, du coup, pour un bon catholique, lequel croit à un ensemble de dogmes indissolublement liés les uns aux autres, ma position, même énoncée ici de façon encore très générale, ne peut pas être cohérente. L'avenir dira à quel point cette incohérence pourra ou non être gênante.


Quoi qu'il en soit, voici maintenant une sorte de seconde partie. J'avais envisagé depuis deux semaines environ la mise en ligne d'un texte attachant de Pol Vandromme - belge, et francophile, cet homme avait tous les torts... - sur Pierre Boutang, paru pour la première fois en 1960. L'actualité terroriste et éditoriale (une biographie de Boutang vient de sortir) aidant, mon emploi du temps d'hommes d'affaires occupé étant ce qu'il est, je ne retarde pas plus cette mise en ligne.


"Pierre Boutang doit être un de nos derniers aventuriers - au sens que Péguy donnait à ce mot en l'appliquant aux pères de famille nombreuse. (…)

Ce qui domine tout dans l'oeuvre de Boutang, c'est la constatation que les hommes sont d'ici et non d'ailleurs, qu'ils naissent dans des cités que leurs aïeuls ont fondées, que ces cités ont leurs lois propres, particulières (incursion de AMG : voilà bien une forme de respect des différences), que ces lois sont rendues sensibles par des relations terrestres auxquelles on ne peut se soustraire et qui nous déterminent dès l'enfance (celle du père au fils, par exemple, qui s'insinue au coeur de la conception monarchiste), qu'enfin elles doivent être respectées pour composer la figure concrète et comme éternelle de l'être vivant.

D'une part, il y a un ensemble de choses étrangères à l'humeur, à la préférence, à l'opinion, qui nous sont imposées et qui nous font ainsi plutôt qu'autrement ; et d'autre part il y a les raisons que la petite Antigone portait dans son coeur. Entre le fascisme qui pervertit le nationalisme en le coupant de l'enseignement grec, en le privant de freins, de sens du fini ; et la démocratie qui bégaye les certitudes d'Antigone en les isolant des réalités fondamentales où elles doivent s'enraciner et dès lors en s'épuisant vainement à concilier les notions de justice et de liberté, il existe une solution intermédiaire. Quand on est assez humble pour s'incliner devant les faits de la naissance et de la mort - et le nationalisme ainsi entendu, c'est le refus de la démesure, de l'orgueil et d'une volonté de puissance sans contrôle (AMG encore : depuis que nous acceptons d'être inféodés au nationalisme des autres, nous sommes plus en guerre qu'avant, depuis que nous sommes moins nationalistes français nous sommes plus va-t-en guerre...) - quand en même temps on est assez sage pour se soumettre aux volontés d'Antigone, on peut redécouvrir et éprouver de nouveau ce qui assurait les assises des anciens royaumes, cette légitimité dont l'image la plus souveraine, et qui brille encore dans les mémoires parmi la majesté dorée des oriflammes, a été fournie par le sacre de Reims. Ce sacre signifiait que l'Église avouait l'impossibilité de déduire une politique de principes théologiques et que le roi de son côté renonçait à agir contre les lois non écrites.

L'exercice de la politique et de la littérature est enveloppé, chez le philosophe platonicien qu'est Pierre Boutang, par le déroulement de paraboles, de mythes grandioses. Il ne s'agit pas d'images, de symboles poétiques, d'accessoires du folklore alimentant d'évanescentes nostalgies ; mais d'un pressentiment du sacré et que tout ici-bas est cérémonie. Dans les temps qui sont ceux des grands barbares systématiques et des vieux empires arrivés à la fin de la décadence, l'action de Pierre Boutang n'a pas d'autre objet que de transmettre aux hommes les rites dont on leur a désappris la pratique, ce goût du cérémonial qui restitue les majestés oubliées, les magies délaissées, les signes et les formes des hiérarchies naturelles.

(AMG, note ajoutée le lendemain de la publication de ce texte : "Tout ici-bas est cérémonie". Je vous retranscrirai à l'occasion un beau texte de Bonnard sur la poésie de l'Ancien Régime (et sur la dramatique, y compris d'un point de vue politique, absence de poésie de la démocratie parlementaire), je note ici que cette idée que P. Vandromme prête à un philosophe platonicien et catholique s'exprime par les mêmes termes que l'accord fondamental de l'anthropologie voyeriste. Le post-situationnisme autoritaire et débonnaire reste donc dans nos préoccupations. Mais n'anticipons pas, et revenons à Pol.)

Pierre Boutang combat le monde moderne. Il s'attaque à son principe même parce que sa fonction semble bien être d'effacer la trace de ces cérémonies dans lesquelles étaient enfouies à peu près toute la vérité de l'homme et la poésie du monde. Jadis, en des temps où l'instruction n'était pas obligatoire (AMG : mort aux franc-maçons !), le sommeil des enfants, les veillées près de la cheminée familiale étaient comme bercés par les merveilles intactes d'histoires transmises de génération en génération, avec les souvenirs, les bahuts, les gravures et les quinquets. On peut se faire une idée de la richesse de cette littérature en lisant les volumes de Pourrat où se trouve recueilli le trésor des contes. A présent, on n'invente plus de récits dans l'arrière-cuisine des maisons de pierre. La tradition populaire, qui sculpta de si purs joyaux, a disparu. Ce qui l'a remplacée, ce sont les romances des radios, les images qui sautillent sur l'écran des appareils de télévision, les journées vaincues par l'ennui et qui se traînent sur la route des vacances. Des techniques insanes ont été mises au point pour abrutir méthodiquement le peuple. Le monde moderne n'a pas pitié du pauvre. Voilà le crime qui ne lui sera pas pardonné.

(…) Comme Bloy et comme Bernanos, Pierre Boutang s'indigne parce que le monde moderne a humilié les pauvres en les assommant de niaiseries, de divertissements infâmes, en souillant cette naïveté associée au plaisir de connaître qui les inclinaient jadis à nommer pour leur plaisir les bêtes, les choses, les gens du premier jardin, et qui les rendaient exactement pareils à des enfants. (…)

Pour que les relations entre les hommes d'une même cité s'appuient non sur la force, mais sur une délicatesse patiente, sur un état qui soit impitoyable avec les profiteurs et charitable avec les pauvres (AMG : le contraire du monde actuel), Pierre Boutang gifle les coquins de ses invectives, comme Bernanos entrait en colère contre les imbéciles. Ses cris de rage sont des cris de tendresse. Il condamne, et il croit que personne n'est irrécupérable. Il est violent, et sa politique repose sur le compromis. Il fait l'apologie de la guerre, en citant Joseph de Maistre et Proudhon, et il est l'un des seuls pacifistes raisonnables et tranquilles de la presse parisienne. Il abomine les bafouillages humanitaires, et il adore Hugo. Il est partisan de la peine du mort, il souhaite le retour du bourreau, pour procurer une forme humaine au châtiment qu'inflige la société, et il récolte les signatures lorsque Rebatet est menacé du poteau d'exécution." (La Droite buissonnière, 2010 (1960), Dualpha, pp. 31-38.)


Une attitude que l'on mettra en parallèle avec celle de personnes qui sont de manière explicite opposées à la peine de mort, mais qui regrettent de temps à autre qu'elle ne soit pas rétablie pour tel ou tel qu'ils n'aiment pas.

A bientôt les amis !


(Spécial dédicace à ma fille...)
Des certitudes de la petite Antigone...

lundi 7 mars 2016

Au Bonnard du jour... (V) Puissance et politesse.

Coincée entre Copé et Valls, la France s'ennuie


Il s'agit aujourd'hui d'une sorte de fable de La Fontaine sur l'envie, laquelle n'est pas pour rien classée parmi les péchés capitaux. Je ferai plus âpre une prochaine fois, même s'il suffit de savoir lire entre les lignes pour comprendre ce que je peux avoir en tête en vous faisant partager la connaissance de ce texte plutôt léger mais si tristement actuel. Bonne lecture !


"C'est une injustice de prétendre que les députés ne font rien. Il est vrai qu'ils ne s'occupent guère des périls qui nous pressent, mais ils sentent qu'il faudrait prendre des décisions, et ils veulent les prendre sur d'autres sujets. L'un d'eux propose que tous ceux qui font précéder leur nom d'un titre nobiliaire soient sujets à une taxe ; un autre, plus radical, demande que la mention de ces titres soit interdite dans tous les actes publics. Quels réformateurs ! Au moment où tant de dangers menacent l'État et les particuliers, quand des questions énormes semblent s'imposer aux législateurs, n'est-ce pas une belle chose qu'il en y ait pour s'inquiéter à l'idée qu'il existe encore des ducs et des princes ? Quelle impatience pour ce qui n'importe pas ! Quelle indifférence pour ce qui presse !

En vérité, on reconnaîtra là un nouveau trait de cette haine du passé de la France que nous avons, quant à nous, tant de peine à comprendre, et même à concevoir. En quoi un beau nom et un beau titre peuvent-ils blesser une âme qui a le bonheur de n'être pas née envieuse ? Nous voyons encore, sur ces noms dorés, sourire le génie noble et aimable de l'ancienne France. Ils la rapprochent de nous, ils parlent d'autant plus à notre imagination qu'ils nous rappellent moins des illustrations particulières que tout un monde à la fois illustre et léger, où la politesse était comme la pudeur de la puissance, un temps où le sceptre de la France ne pesait pas plus à l'Europe qu'un rayon. Et comme ces titres ne s'accompagnent plus d'aucun avantage matériel, on ne voit guère par où ils peuvent irriter l'envie. Ils sont les restes fragiles, à la fois pompeux et vains, d'un passé qui devrait être cher à tous les Français. De quels sentiments faut-il être animé, pour avoir envie de briser ces vases de verre ?

Si encore il s'agissait de revenir à une simplicité spartiate, j'avoue que, pour ma part, ces mesures ne me plairaient pas davantage, car je préfère à cette simplicité des rapports plus subtils : mais j'admirerais peut-être ces législateurs vertueux. Mais ce n'est pas du tout à cela que nous tendons. Jamais la vanité des individus n'a été plus vive, et le monde de la politique n'est pas l'endroit où elle se montre le moins. Les gens qui gouvernent n'ont pas toujours beaucoup de tenue : mais, s'ils sont souvent débraillés, ils ne sont presque jamais simples. Ceux qui ont été ministres quelques jours en gardent le nom toute leur vie. Presque tous les autres sont présidents, sans qu'on sache toujours ce qu'ils ont présidé. Beaucoup soudent leur prénom à leur nom, pour n'être pas confondus avec le vulgaire. Va-t-on taxer aussi ce trait d'union ? En vérité, si les Français sont à ce point égalitaires, c'est précisément parce que chacun d'eux brûle de prendre l'avantage sur les autres. L'égalité, pour eux, c'est le départ de la course. Ils veulent être égaux pour commencer : ce sont des égalitaires perpétuellement avides de distinction. Napoléon avait bien vu cela ; il s'était fait sur le caractère des Français quelques idées très justes, sinon très subtiles, grâce auxquelles il avait sur eux une prise extrêmement forte. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas au moment où la vanité individuelle se manifeste en tant de façons et où tant d'autres soins requièrent les faiseurs de lois, qu'il s'agit de faire la guerre aux vieux titres. Ils nous rappellent un temps où la France était très grande, et, si extraordinaire que cela paraisse, sans qu'il y eût en France de politiciens." ("Les vases de verre", in Le Solitaire du Toit, pp. 83-86)

"Où le sceptre de la France ne pesait pas plus à l'Europe qu'un rayon..." : Abel pousse un peu. Ach, à l'heure où certains Caïn nous rejouent, sur le mode moderne, la France juive, ce n'est pas bien grave. La démocratie, c'est moderne, la démocratie c'est à la fois la dictature et la voie vers la dictature, la démocratie, c'est l'enfer. A bientôt !


On a le désir qu'on mérite