lundi 23 janvier 2017

Le bon vieux temps où l'on faisait la guerre et des enfants.

"Il y a entre les hommes et les femmes une différence plus importante que le fait de savoir qui donne et qui reçoit en matière de nourriture ou de sexe. C'est celle-ci, cette réalité, à laquelle on n'échappe pas, que chaque homme, chaque femme est sorti d'une femme."

"Il est nécessaire de le dire : chacun pour commencer, a été absolument dépendant d'une femme, puis il l'a été relativement."

D. Winnicott, se demandant en sous-main ce que le féminisme, on dirait aujourd'hui radical, fait gagner et perdre aux femmes. Le brave homme n'ignorait pas que les hommes avaient aussi leurs contradictions :

"Les hommes ont aussi leurs problèmes. Ce qui est terrible dans la guerre, c'est que si souvent les hommes qui en sont revenus doivent reconnaître qu'ils ont trouvé leur maturité, y compris leur maturité sexuelle, au moment où ils prenaient le risque de mourir. Alors, quand il n'y a pas de guerre, les hommes se retrouvent en plan ; ils détestent pourtant se faire tuer."

Make war, not kids. C'était un peu la devise de feu Hillary Clinton. Je dis feu, c'est manière. Mais je ne comprends pas le rapport entre féminisme et vulgarisation, quel mot, de l'avortement.