jeudi 6 avril 2017

"En bref, je dis seulement que...

...si les dictateurs suppriment les journaux, les propriétaires des journaux suppriment l'information."

Comme quoi si on lit Chesterton, on a l'essentiel du Monde diplomatique, l'ennui en moins, et une nuance en plus. - Ce qui vaut d'ailleurs aussi à droite : il paraît que le programme du FN s'emmêle un peu les pinceaux autour de la question de la liberté d'expression, voulant l'encourager en principe mais sans que les djihadistes puissent en profiter, etc. - faites Chesterton, faites simple : au lieu de commencer par une génuflexion devant le principe de la liberté d'expression, il suffit d'énoncer ce dont on ne veut pas et que l'on assume tout à fait de censurer. Par exemple, l'appel au meurtre de masse, la pédophilie, l'idée qu'il n'existe pas de culture française (j'y reviens bientôt), les textes de Black M. ou la pensée de Yann Barthès. - Et, à partir de là, garantir la liberté d'expression pour tout ce qui ne tombe pas sous le couperet préalablement défini.

On voit bien qu'il y aura alors beaucoup plus de plages de liberté de dire des conneries et des choses intéressantes, que si l'on part du principe de la liberté d'expression pour lui fixer ensuite des limites que personne ne comprend ni n'assume. - Bonne soirée.