mercredi 3 mai 2017

"Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts..."

Il s'agit d'une phrase de Philippe Muray dans son Chers djihadistes..., la thèse m'avait frappé : l'Occident allait finir par étouffer les rebellions à son encontre, par les mêmes moyens et le même état d'esprit que ce qui l'avait déjà tué. (Cioran a écrit des réflexions équivalentes.) - A une heure d'un débat que je ne regarderai pas (vie de famille ! Et j'ai atteint un certain niveau de colère qui fait que je ne peux plus supporter certains mensonges et simagrées : pourquoi m'infliger ça ?), cette prophétie négative m'est revenue à l'esprit, comme un avant-goût, sinon du débat, du moins et surtout du résultat de l'élection.