mardi 27 juin 2017

L'incendie du Reichstag, ou de l'amalgame à géométrie variable.

L'information vient du Monde, elle est donc forcément vraie :

"Pour la première fois, l’État est partenaire de la Marche des fiertés LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans) de Paris, par le biais du soutien de la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah). Ce champ de compétences a été ajouté à la délégation après l’attentat homophobe d’Orlando, qui avait fait 49 morts le 12 juin 2016."

On ne donnera pas trop de portée à ce financement direct par l'État, puisque cela fait longtemps que des associations qu'il subventionne sont partie prenante de cet événement. On s'étonnera plus du raisonnement : un Américain de religion musulmane, plus ou moins « radicalisé », assez clairement pédé lui-même (Libération, expert en la matière, le dit, c'est donc forcément vrai), massacre des homos américains aux États-Unis - quel rapport avec la France ?

Quand un musulman tue un non-musulman en expliquant lui-même que c'est au nom de sa religion, on dit qu'il ne faut pas faire d'amalgame et que ce n'est pas l'Islam en soi (si cela existe) qui est responsable. Mais quand des homosexuels se font tuer, où que ce soit dans le monde, et même s'il semble que le meurtrier soit lui-même homosexuel, c'est la faute à l'HOMOPHOBIE, point barre, et tout le monde doit fermer sa gueule - et l'État français (je rigole) allonge la monnaie. (Et Édouard Louis nous explique que si des Arabes musulmans sont homophobes, c'est la faute de l'homme blanc hétérosexuel. Édouard Louis est (un) simple. Si simple qu'un esprit doué d'un peu de charité chrétienne n'arrive pas à le détester autant qu'il le faudrait.)