samedi 22 juillet 2017

Il y a quelques années...

discutant avec, disons, une collègue de travail, je parvenais à me formuler ceci en lui parlant :

"La question intéressante, c'est de savoir pourquoi la seule espèce qui a vraiment un langage est aussi la seule qui fait l'amour dans un autre but que la reproduction, et parfois en espérant que faire l'amour ne serve pas à la reproduction. Voilà LE problème que j'aimerais résoudre."

La précision qui commence par "et parfois..." permettant à elle seule d'éliminer toutes les histoires d' « embryons de langage » (les scientifiques actuels préfèrent ce genre d'embryons virtuels aux vrais) ou de « pratiques sexuelles » chez les animaux. Les animaux n'ont pas de réel langage, et ne se demandent pas comment ils vont nourrir le gamin qu'ils sont peut-être en train de faire.

Quelques années après, il me faut bien reconnaître, dans la limite de mes connaissances, que seul le récit biblique fournit une explication à cette question. Ou tout au moins que seule la Bible semble prendre à bras le corps ce sujet avec le même enthousiasme que moi ce jour-là.

J'avais d'ailleurs ajouté, bravache : "Si je trouve la réponse, je peux mourir tranquille." Mourir tranquille, mon cul... J'aimais bien cette fille. Puisque je suis dans la rétrospective, je dois avouer, au sujet de la plupart des filles que j'ai "bien aimées" ces dernières années, qu'à partir d'un certain moment j'ai compris que jouer avec l'idée de coucher avec elles me rapprochait de ma femme. Ce qui a un rapport manifeste au début du texte. Et bonne nuit.