vendredi 13 octobre 2017

A propos d'une interview de E. Balladur, E&R écrit :

"La grande question est : la France pouvait-elle, en 1995, soit 20 ans après les lois sur l’immigration massive décidées par le duo Giscard-Veil, freiner ou inverser la courbe migratoire dont on voit le désolant résultat dans nos rues aujourd’hui ? À Paris, dans le RER, des familles entières mendient, lançant les enfants dans les pattes des usagers, qui ne savent plus quoi faire. Sans nous départir du respect que l’on doit à tout être humain, on nous balance toute cette merde sur la gueule et on voudrait qu’on soit polis, patients, gentils, antiracistes ? Mais c’est une véritable escroquerie !

La France et les Français se font agresser quotidiennement par cet étalage grandissant de misère, de connerie et d’hébétude, un robinet à migrants complètement défoncés d’ignorance, un miséroduc qui n’en finit plus de dégueuler sur un pays construit dans le travail, la souffrance, la patience et la passion, aussi. Et on devrait foutre ça en l’air pour les beaux yeux d’une oligarchie pourrie jusqu’à la moelle ? Pas question."

Tout cela, je signe des deux mains, d'autant que je prends le métro tous les jours... La suite néanmoins me séduit moins : 

"Il s’agit de trouver une solution sans tomber dans le piège tendu : on voit bien que la Synagogue et le Temple essayent de précipiter l’Église et la Mosquée l’une contre l’autre, dans une déflagration où seules les deux premières sortiront gagnantes !"

Le lien : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-jour-en-France-vendredi-13-octobre-2017-48024.html

Le problème : quoi que l'on pense des désirs du Temple et de la Synagogue à notre égard (je ne suis pas sûr que les dingues de l'UE aient besoin de ces deux vénérables édifices pour décider qu'un Grand Remplacement vaut mieux qu'un européen fatigué, mais je ne suis pas dans le secret des Bidelberg), il y a un angle mort de la pensée Soral/E&R : pourquoi les "musulmans du quotidien" sont-ils, selon eux, si sympathiques, si traditionnels, si "gauche du travail, droite des valeurs", quand les immigrés/clandestins/sans-papiers/réfugiés qui débarquent de plus en plus nombreux, sont, le plus souvent, musulmans, et pas du tout "front de la tradition" ? A quel moment et comment se fait la transmutation ? 

Le temps me manque (comme d'habitude ces jours-ci...) pour développer, je sais bien qu'il y a quelques réponses possibles, je maintiens : 1/ qu'il y a ici un angle mort, genre nuage de Tchernobyl à certains égards ; 2/que l'on ne croise malheureusement pas aussi souvent, aussi quotidiennement, les "musulmans du quotidien" dont nous parle couramment A. Soral. C'est dommage d'ailleurs.