mercredi 4 octobre 2017

"De plus en plus de jeunes estiment ne pas être nés avec le bon sexe."

Tu m'étonnes, ils devaient être moins nombreux il y a quelques siècles... C'est bien la peine d'être anti-nazi féroce et de donner un tel poids à la génétique dans certains domaines. Bref ! Un peu à la bourre ce mercredi, je chope sur Le salon beige un article, en voici l'intégralité depuis le site d'origine (http://www.genethique.org/fr/financement-de-la-conservation-des-gametes-dadolescents-transgenres-le-nhs-sur-la-sellette-68310#.WdTwFUzpP-Z) : 

"Les cliniques du NHS (National Health Service) permettent à des douzaines d'adolescents transgenres de congeler leurs spermatozoïdes ou de conserver leurs ovocytes pour leur permettre de procréer après un changement de sexe.

Certains garçons, parfois âgés seulement « de douze ans », font congeler leur sperme pour concevoir dans le futur leur « propre enfant biologique » après avoir subi les interventions chirurgicales nécessaires au changement de sexe. Les cliniques congèlent aussi les ovocytes « des filles à partir de l’âge de seize ans avant la prise d’hormones » qui réduira leur fertilité et leur donnera une apparence masculine.

Les traitements de fertilité des adolescents transgenres, financés par le NHS, pourraient coûter des centaines de milliers de livres. Des dépenses qui devraient continuer de s’accroitre : de plus en plus de jeunes estiment ne pas être nés avec le bon sexe.

L’engagement du NHS dans ces programmes a soulevé des critiques et des inquiétudes quant aux fonds alloués, alors que certains traitements de base, comme les opérations des cataractes, sont aujourd’hui rationnés. Si un des médecins, leader des traitements transgenre, a justifié ces sommes estimant que ces adolescents avaient le « droit » de fonder une famille, monseigneur Michael Nazir-Ali, ancien président du comité d'éthique de l'Autorité de fertilisation humaine et d'embryologie, a rappelé que le NHS avait pour but de traiter des patients malades, « c’est pour cette raison que nous payons des impôts » . Il s’est étonné : « Compte tenu de la pression financière croissante exercée par le NHS et de la carence de  tant de services essentiels de santé, d'où proviennent ces fonds pour le traitement de la fertilité ? »"

Ceci étant, il y aurait des ronds, cela ne changerait guère le fond du problème. Je vous laisse, anniversaire de ma chérie ce soir...