mercredi 25 avril 2018

Voici donc cette masse française...

Après Claudel, musardons un peu chez Montherlant : 

"Les gens disent qu’ils ne comprennent pas telle pensée, parce qu’elle est « trop subtile ».
Mais non. Ils ne la comprennent pas parce qu’elle est trop logique."

"XVIIIe siècle français, siècle de la femme. Et c’est dans ce siècle que la nation s’effémine".  (Et cela finit par une révolution, note de AMG.)

"On dit : « Il n’est pas sérieux », de quelqu’un qui ne prend pas au sérieux ce qui ne mérite pas de l’être."

"Le problème de la bêtise est peut-être le plus insondable de tous. On a rêvé des édens où les hommes seraient tous heureux, des édens où ils seraient tous bons. On n’a jamais rêvé d’édens où ils seraient tous intelligents ; cela n’est même pas rêvable."

"Il y avait déjà, au XIIe siècle, des que gens que dégoûtait l’idolâtrie (non l’amour) de la femme. Simon de Montfort, ayant lu une lettre où le roi d’Aragon disait à l’épouse d’un noble toulousain que c’était pour l’amour d’elle qu’il venait chasser les Français de sa terre, « et d’autres douceurs encore », dit : « Je crains un peu un roi qui vient traverser les desseins de Dieu pour l’amour d’une femme. »"



"Voici donc cette masse française, telle qu’en elle-même enfin le désespoir la change."